BALADE EN PHOTOS DANS LA VILLE DE LOMME

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A la frontière entre Lille et Lomme, un bras mort canalisé de la Deûle.

La Deule

 C'est le pont de Canteleu qui enjambe la Deûle et nous amène à Lomme.

Sous le pont de Canteleu, on peut encore apercevoir des rails. Ces rails servaient alors pour la traction électrique des péniches sur le chemin de halage le long du canal, qui remplaça la traction animale avec des chevaux.



Non loin de là, le long du quai Hegel, l'ancienne Cotonnière lilloise, devenue l'usine Le Blan - Laffont, aujourd'hui Euratechnologies. Les fils de l'information continuent d'y tisser des trames comme par le passé. Entre le canal et le bâtiments, on a créé une zone marécageuse pour rappeler l'origine du quartier du Marais.



En poursuivant notre promenade rue Hegel, le long de la Deûle, nous arrivons à la gare d'eau. Quelques péniches y stationnent encore.



A côté du pont-levis qui permet de relier le quartier des Bois-Blancs de Lille à celui du Marais à Lomme, une oeuvre d'art a été posée sur l'eau. Les deux quartiers semblent se regarder et envisager un avenir commun.



Toute cette zone semble être sous la surveillance du héron, revenu habiter les lieux il y a quelques années, symbole d'une amélioration de la qualité du cours d'eau.

 

Si vous continuez votre chemin, vous remonterez alors vers les sources de la Deule. La première étape, à la sortie de Lomme, en est le passage entre l'abbaye de Loos, aujourd'hui transformée en prison, et les terres du Marais et de la Délivrance. Ce bras de canal fut creusé tardivement, au XX° siècle. Au Moyen Age, les moines de l'abbaye qui mirent en valeur une partie du terroir de Lomme pouvaient en effet traverser à pieds secs. A l'origine, la Deule passait en effet derrière l'abbaye.



Cette promenade photo dans la ville de Lomme commence par l'Avenue de la République, véritable porte d'entrée dans le quartier du Marais de Lomme.

Une inscription au coin d'une rue nous rappelle que les chevaliers de l'Ordre du Temple avaient établi une commanderie sur le territoire de notre commune.

L'avenue Arthur Notebart s'appelait autrefois l'avenue de la Lilloise. Les maisons que vous voyez sur la photo ont été construites par la société la Lommoise afin de loger les ouvriers de l'industrie du textile, très présente dans le quartier du Marais à Lomme.

 

Ces maisons, ainsi que les usines, ne furent pas construites selon un plan d'urbanisme préétabli. Elles poussèrent plutôt à droite et à gauche, en fonction des besoins et des facilités. Aujourd'hui, tout ce quartier est en cours de restructuration autour de l'usine Le Blan. La nature a eu le temps de reprendre ses droits, mais par là, elle nous offre une idée de ce que pouvait être la situation un siècle auparavant.

Entamons maintenant la remontée de l'Avenue de Dunkerque. En premier lieu apparaîtra la maladrerie de Canteleu. Elle fut construite au Moyen Age afin d'y héberger les lépreux. Elle était édifiée sur le secteur boisé de Canteleu, là où chantaient autrefois les loups.

"La maladrerie de Lomme fut fondée en 1466 pour 3 ou 4 lépreux non bourgeois, originaires de Lille ou de son arrondissement. Sur un terrain d'environ un hectare et demi, elle se composait à l'origine d'une maison construite en briques et couverte d'ardoises et d'une chapelle où la messe se célébrait le dimanche (pour les habitants de La Haye du Temple, de Mont-à-Camp et de Canteleu trop éloignés de l'église de Lomme Bourg). Chaque lépreux recevait une rente pour sa subsistance. Dès 1470, 3 malades l'occupaient. Elle abrita des ladres pendant environ un siècle. Au XVII° siècle, la lèpre avait pratiquement disparu. Aussi les biens de la maladrerie qui ne profitaient plus à personne furent-ils donnés aux Béguines de Sainte-Elisabeth de Lille en 1662, et l'hôpital Saint-Sauveur fut autorisé en 1669 à construire une grange sur le terrain de l'ancien cimetière. Le même hôpital reçut en 1693 les biens qu'on retira aux Béguines. Mais c'est seulement en 1749 qu'on permit la suppression de la chapelle de la maladrerie dédiée à Saint Hubert, dont les reliques auraient été transférées à l'église du Bourg de Lomme. (mademoiselle Christiane Lesage, Commission historique du Nord)

 

En avançant dans l'avenue de Dunkerque, on rencontre, niché au creux du jardin public, le monument aux morts de Lomme, photographié ici lors d'une commémoration de l'armistice du 8 mai 1945.

Monument aux morts de Lomme

Plus loin, au niveau du Pont supérieur, la gare de Lomme. Mais aujourd'hui, les trains ne s'y arrêtent plus. Devenue agence commerciale de la SNCF, elle n'a cependant rien perdu de son charme du passé.

Nous abordons maintenant le quartier de la Mitterie. A l'origine, et jusqu'au XIX° siècle, il n'y eut que des champs. Ces terrains vierges attirèrent les industries en mal d'espace. L'usine Winckelmans, encore en activité, en est un exemple. Elle fabrique de la faïence et du petit carrelage qu'on retrouve aux quatre coins de la planète, en Australie ou dans les salles de bain du Kremlin à Moscou. Sur la droite de la photo, on voit encore les rails qui servaient à acheminer matières premières et marchandises jusqu'à la gare de Lomme-Délivrance.

La Maison des Enfants, avenue de Dunkerque, était au XVIII° siècle une résidence de campagne pour riches fonctionnaires lillois. Elle appartenait au baron de Mengin Fondragon, maire de Lomme de 1828 à 1830. Elle passera ensuite entre les mains de la famille Joire, banquiers à Lille. L'un de ses enfants, Jean Joire, était sculpteur animalier et les plâtres de ses oeuvres orneront longtemps les pelouses. Après la deuxième guerre mondiale, la batisse, qui a été rachetée par la municipalité, est transformée en centre de vacances que fréquenteront de nombreux Lommois. On l'appelait aussi le château blanc car à l'origine les façades étaient entièrement couvertes de blanc.

 

Bâti sur une parcelle du terrain de la Maison des Enfants, le château rouge (appelé ainsi à cause de la brique rouge qui a servi à sa construction) était habité par la famille Masse-Pollet. Racheté par la municipalité, il a été transformé en médiathèque muncipale. L'entrée se fait à la gauche du "château".

La médiathèque l'Odyssée vue de l'intérieur. L'extension qui abrite les collections en libre accès au public a été construite dans le parce du château rouge, ce qui explique l'impression que donne le bâtiment d'être posé dans un écrin de verdure, propice à la réflexion et à la lecture.

 

Dans le parc qui a été conservé, bien en évidence dans la végétation, le grand livre de la nature.

L'église du bourg de Lomme, éternelle sentinelle du village, lieu où l'on célébrait les baptêmes, mariages et sépultures, lieu d'exercice du culte, était l'endroit central de la vie du village dans une Europe de culture chrétienne. Sous l'Ancien Régime, c'était là que se réunissait la communauté des habitants qui s'assemblait lorsqu'il y avait de graves décisions à prendre. Elle servait aussi de tour de guet afin d'assurer la sécurité des habitants. On y sonnait le tocsin en cas de danger : incendie de maison ou de récolte, intrusion de bandes armée. Elle se laisse voir, de ce fait, de tous les quartiers de la ville. Elle est d'ailleurs au centre du village : 3 km de Canteleu et de Mont-à-Camp, 2 km de la Mitterie, du Marais ou du Plaquet.

Remplaçant le tramway disparu, le métro sillonne l'avenue de Dunkerque. Chaque station de métro illustre ainsi l'endroit où elle est installée. Ainsi, au Pont supérieur, elle prend des allures de pont de chemin de fer.

  

Sur ce lieu s'élevait autrefois un château féodal. C'était le château des seigneurs de Lomme.

Tombant en ruines, il fut remplacé au XVIII° siècle par un petit manoir qui aujourd'hui a été reconverti en château du cinéma de Lomme.

 

 L'église et le château de Lomme étaient reliés par une longue allée carrossable bordée d'arbres, avenue d'apparat permettant de se rendre d'un bâtiment à l'autre, qu'on appelait la drève du château. La voici tout d'abord sous son aspect de 1950, dont la photographie est exposée à la station de métro Lomme Bourg.

Et la voici aujourd'hui, alors qu'elle a été coupée afin de permettre le passage de la rocade nord-ouest. Elle s'appelle dorénavant la rue de la Drève.

 A côté du château du cinéma de Lomme, le parc naturel urbain, véritable poumon vert de la ville.

parc naturel urbain de lomme

Adossée au parc naturel urbain de Lomme, l'école de cirque.

école de cirque de Lomme

 Dans le quartier de la Mitterie, jouxtant le Parc naturel urbain, a été conservée la ferme Béharel, âgée de plus de 200 ans. C'est une grande cense à cour carrée et fermée. On y cultivait la pomme de terre et les céréles et on vivait des produits de l'élevage (lait et beurre). Aujord'hui, la municipalité l'utilise pour initier les jeunes urbains à la vie rurale et pour rappeler les origines de Lomme.

 

 




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